https://imaginair.es/@FredricT/112107901514514449Jour 46 : 10e jour depuis mon arrivée ici. Si je ne tenais pas à garder mon couteau secret, je graverais tous les matins un bâton sur le mur de ma cellule. Parce que même s'ils appellent cet étage la maison des mères, c'est bien en prison que je suis. Prisonnière des murs, mais surtout prisonnière de ma condition de poule pondeuse. Ma seule valeur à leurs yeux, c'est d'avoir un utérus fonctionnel. Enfin, potentiellement, je n'ai jamais exploré le merveilleux monde de la sexualité reproductive (je cite Claire de Lune). Je crois que j'arriverais à m'échapper seule. Le problème, c'est qu'ils savent où on habite. Je pourrais éliminer Maxence, mais je ne connais pas assez les autres hommes pour déterminer leur réaction. La probabilité d'une vengeance est trop incertaine à mon goût. Comment faire en sorte qu'ils nous laissent tranquilles ? J'ai tenté d'aborder le sujet avec Stéphanie, mais clairement elle fait maintenant partie des leurs. C'est fou ce que l'eau courante et chauffée peut peser sur la loyauté de quelqu'un. Donc je me retrouve à gamberger toute seule sur une contrepartie acceptable à l'insubordination de mon utérus. Pour paraphraser Simone, "N'oubliez jamais qu'il suffira d'une invasion de morts qui marchent pour que les droits des femmes soient remis en question."
#JdR #JdrSolo #SoloTWD